Médias et sophrologie
Prendre du recul avec les messages médiatiques et leurs conséquences sur notre état d’être, grâce à la sophrologie.
Certains médias utilisent les faits de société pour vendre toujours plus de journaux ou pour gagner toujours plus de parts d’audimat à la télévision comme à la radio. Et même si je comprends le principe économique basé sur l’offre et la demande, le fait de rajouter une couche aux climats de peur et d’insécurité, afin de tenir les gens en haleine, afin de les rendre « addict » à toutes sources d’informations, m’interpelle.
Je me demande toujours s’ils réalisent l’impact sociétal et les conséquences délétères que cela peut avoir sur chacun d’entre nous, grands ou petits, jeunes ou vieux.
Les médias à travers ce que l’on peut voir, entendre, ressentir, imaginer, extrapoler, ont un impact direct sur nos façons de nous comporter, de percevoir le monde, de nous projeter, d’idéaliser un temps passé, de vivre notre vie chaque jour.
Toutefois en dépit de tout ce que l’on a à affronter, il faut bien continuer à vivre, à être dans le mouvement, à agir, à se projeter, car rester figé, immobile, en dehors du temps, est contraire à tout ce qui est de l’ordre du vivant. Aussi faut-il apprendre à appréhender les choses autrement et la sophrologie est là pour nous y aider. Grâce à la sophrologie on apprend à développer des périodes où l’on est dans « l’ici et maintenant ». C’est-à-dire que je ne suis ni dans le passé, ni dans le futur, je suis là, et je vie le moment présent en pleine conscience.
Avec la sophrologie on développe en soi et pour soi, une sécurité intérieure, on apprend à se faire confiance, sans faire dépendre notre sentiment de sécurité de personnes ou d’éléments extérieurs. On est alors capable dans un monde où tout bouge continuellement de s’adapter aux situations. Nous ne sommes pas figés, nous savons qu’en nous, nous avons les ressources pour développer de nouvelles capacités, on se fait confiance, on est acteur de ses actions et de ses réactions face à ce qui nous parvient du monde extérieur.
On apprend à mettre des filtres, des protections entre nous et les autres, nous et le monde qui nous entoure, on développe ainsi son espace vital. Cela permet par exemple de prendre du recul par rapport à ce que l’on voit, lit, entend. Ce n’est bien sûr pas pour autant que l’on se coupe des autres, au contraire on appréhende ce qui nous entoure dans un tout autre état d’esprit fait d’accueil, de non jugement et de bienveillance.
La sophrologie permet également de travailler sur ses cinq sens, qui sont des sources d’informations pour décoder notre environnement et en avoir une perception plus fine.
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Grace à la respiration, aux visualisations et paroles positives on arrive aussi à mieux gérer nos angoisses; une meilleure connaissance de soi et de nos fonctionnements y contribuent également de façon importante.
Pour conclure je dirais que la sophrologie est un art de vivre qui nous permet (entre autres) de mieux nous connaître, de venir développer de nouvelles capacités ou des capacités non activées, présentes en chacun d’entre nous.
Nous agissons avec une autre conscience et le monde qui nous entoure interagit alors différemment. Si on veut faire bouger les choses alors commençons par bouger nous-mêmes. La sophrologie, ce n’est pas magique ! Mais si on est prêt à cheminer alors c’est le début de quelque chose, on ne subit plus, on reprend les choses en main, on acquiert de la confiance en soi et on installe durablement en soi une sécurité fondée sur la connaissance et la compréhension. On est alors mieux préparé à redonner à chaque chose sa juste place et en plus on participe au mieux-être général.
Toute l’équipe Géosophro remercie Cécilia BESSAA, Sophrologue et praticienne en relation d’aide à NANCY pour son investissement dans la rédaction de cet article, et vous invite à la contacter au 03 67 23 00 64.